Les Classements Universitaires

Chaque été, les grands classements universitaires internationaux publient leurs résultats. Le 15 août 2025, le classement de Shanghaï (ARWU) est tombé, confirmant la domination des États-Unis et la progression de la Chine. Mais que signifient réellement ces palmarès pour les étudiants et leurs familles ?

Chez WorldWise, nous avons choisi d’analyser ces résultats à travers un double prisme : la recherche académique (France) et l’attractivité internationale (Australie).

  1. Les trois grands classements internationaux

🔹 ARWU – Academic Ranking of World Universities (classement de Shanghaï)

  • Critères : prix Nobel et médailles Fields, chercheurs très cités, publications dans Nature et Science.
  • Philosophie : mesurer la puissance scientifique brute.
  • Limite : ne prend pas en compte la qualité de l’enseignement, ni l’expérience étudiante.

🔹 QS – Quacquarelli Symonds World University Rankings

  • Critères : réputation académique et employeur, ratio enseignants/étudiants, citations par chercheur, ouverture internationale.
  • Philosophie : refléter la réputation et l’attractivité des établissements.
  • Limite : forte dépendance aux enquêtes de réputation, donc plus subjectif.

🔹 THE – Times Higher Education World University Rankings

  • Critères : enseignement, recherche, citations, internationalisation, revenus issus de l’industrie.
  • Philosophie : proposer une vision équilibrée entre recherche, pédagogie et innovation.
  • Limite : pondérations complexes et parfois critiquées.
  1. Focus France : l’excellence de la recherche

Le classement de Shanghaï 2025 confirme le rôle central de la France en recherche fondamentale :

  • Université Paris-Saclay : 13ᵉ mondiale, première université non-anglo-saxonne.
  • PSL (34ᵉ), Sorbonne Université (43ᵉ) et Université Paris Cité (60ᵉ) dans le Top 100.
  • 27 universités françaises dans le Top 1000.

👉 Ces performances s’expliquent par les regroupements d’universités (Saclay, PSL, etc.), qui donnent plus de poids à la recherche française dans les critères de Shanghaï.

Mais : la France reste en retrait dans QS et THE, qui valorisent davantage la réputation internationale et les liens avec l’industrie.

  1. Focus Australie : l’attractivité internationale

Moins présente dans le Top 20 de Shanghaï, l’Australie brille dans QS et THE :

  • University of Melbourne : 38ᵉ dans ARWU, mais 13ᵉ dans QS.
  • Sydney, ANU, Monash, Queensland régulièrement dans le Top 50 QS et THE.
  • Points forts : pédagogie innovante, liens étroits avec les entreprises, grande ouverture aux étudiants internationaux.

👉 L’Australie s’impose comme une destination étudiante mondiale où l’expérience de l’étudiant, l’employabilité et la diversité comptent autant que la recherche.

  1. France vs Australie : deux modèles complémentaires

Critère

France

Australie

Recherche fondamentale

⭐⭐⭐⭐

⭐⭐

Réputation internationale

⭐⭐

⭐⭐⭐⭐

Employabilité des diplômés

⭐⭐

⭐⭐⭐⭐

Attractivité étudiante

⭐⭐⭐⭐

👉 En clair :

  • La France excelle dans la science fondamentale.
  • L’Australie attire et forme dans une logique d’ouverture et d’employabilité.

En conclusion…

Ces classements ne disent pas tout… mais ils éclairent les forces et faiblesses de chaque système.
Pour un étudiant français, le choix dépend de son projet :

  • Recherche académique de pointe ? → La France reste une référence.
  • Expérience internationale, employabilité et ouverture culturelle ? → L’Australie est une destination stratégique.

Chez WorldWise, nous aidons les familles à lire entre les lignes de ces classements pour bâtir un projet solide, aligné avec l’avenir de chaque étudiant.